La mer et les océans sont vastes ; les navires qui les sillonnent viennent du monde entier. Pour que la communication soit possible quelle que soit la langue parlée à bord et la situation, il existe le Code international des signaux. Ce code universel est un langage commun utilisant des pavillons, des pièces de tissus rectangulaires ou triangulaires, hissés sur les mâts. C’est un principe visuel simple mais qui demande un peu de mémoire. Chaque pavillon a son propre message, désigne une lettre ou un chiffre. Même si la technologie est très présente à bord, ce Code international reste indispensable pour la sécurité de la navigation et des personnes à bord.
Dès 1855, un comité fut chargé d’établir un projet de code. Remodelé plusieurs fois, il devint le Code international des Signaux maritimes en 1934.
Il permet de communiquer dans les diverses situations intéressant la sécurité de la navigation et des personnes en supprimant les erreurs dues à la prononciation.
La totalité du code des signaux est présentée dans un document du SHOM, le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine.
Ces pavillons peuvent être utilisés à la place des moyens radiophoniques (pour éviter les interceptions, en cas de panne de radio, de détresse…). Si le petit pavois sert à indiquer la nationalité du navire, les autres permettent de communiquer. Le Code est composé de 26 pavillons, 10 flammes numériques, une flamme de réponse, ou aperçu, et trois substituts.
Ces signaux permettent d'appeler un autre bateau à l’aide, de transmettre une information (manœuvre en cours, scaphandrier en plongée…), ou de communiquer lors de certaines courses.
Les pavillons sont hissés en haut des mâts dans des situations particulières que ce soit pour la sécurité, la navigation, des signaux d’urgence ou autres. Quand plusieurs pavillons sont hissés, chaque drisse doit rester flottante jusqu’à ce que le destinataire ait communiqué sa réponse.
Le pavillon national est lui aussi obligatoire. Ce sont les couleurs permettant d'identifier la nationalité du navire.
D'autres pavillons peuvent être utiles. Ainsi, en navigation de plaisance, lors de la pratique d’activités de plongée ou de chasse sous-marine à partir du bateau, il faut monter le pavillon Alpha (blanc et bleu à échancrure) ; les autres bateaux sont prévenus qu’ils doivent passer au moins à 100 mètres.
Quand le pavillon se réfère au club nautique du bateau, c’est un guidon.
Le premier substitut répète le signe flottant le plus élevé ou de la même classe… la dernière flamme, appelée « flamme de code » ou « aperçu », est utilisée par le navire destinataire pour « accuser réception » du message. Le navire émetteur hisse cet aperçu pour signaler que la transmission est terminée.
Parmi les autres marques spéciales, certaines ont la forme d’une flamme (PREP), d’un triangle (SPEED) ou d’un guidon (FLOTILA).
Les moyens lumineux peuvent être imposés par la situation. Tous les navires doivent posséder un système permettant la transmission de signaux lumineux.
La transmission par moyens sonores consiste à utiliser des sifflets, sirènes, cornet de brume… C’est une transmission plus lente et certains ne doivent être utilisés qu’en cas d’extrême urgence et jamais dans des eaux très fréquentées. Le son peut être bref (une seconde) ou long (4 à 6 secondes).
Le radiotéléphone est un autre moyen de communication. La méthode d’appel est toujours la même et parfaitement codifiée.
Enfin, la transmission peut se faire à bras, avec ou sans pavillons, en utilisant le code Morse. Une certaine position des bras correspond à un point, une autre à un trait.
En savoir plus
Accessoires bateaux
Photo : blog.picksea.com
En quoi consiste le Code international des signaux ?
Pour que les habitants du monde entier puissent communiquer au large, il y a le Code maritime international. Toutes les marines du monde utilisent ce code universel composé de pavillons (on ne parle pas de drapeaux). Ces pavillons correspondent à des lettres alphabétiques et des chiffres. Ils peuvent prendre la forme de flammes, de triangles, être utilisés seuls ou en combinaison.Dès 1855, un comité fut chargé d’établir un projet de code. Remodelé plusieurs fois, il devint le Code international des Signaux maritimes en 1934.
Il permet de communiquer dans les diverses situations intéressant la sécurité de la navigation et des personnes en supprimant les erreurs dues à la prononciation.
La totalité du code des signaux est présentée dans un document du SHOM, le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine.
Ces pavillons peuvent être utilisés à la place des moyens radiophoniques (pour éviter les interceptions, en cas de panne de radio, de détresse…). Si le petit pavois sert à indiquer la nationalité du navire, les autres permettent de communiquer. Le Code est composé de 26 pavillons, 10 flammes numériques, une flamme de réponse, ou aperçu, et trois substituts.
L'importance du Code international des Signaux
Il est essentiel de pouvoir communiquer rapidement et facilement entre navires qui empruntent les voies navigables internationales. Ce « langage » universel évite tout malentendu qui pourrait entraîner des confusions et des accidents.Ces signaux permettent d'appeler un autre bateau à l’aide, de transmettre une information (manœuvre en cours, scaphandrier en plongée…), ou de communiquer lors de certaines courses.
Les pavillons sont hissés en haut des mâts dans des situations particulières que ce soit pour la sécurité, la navigation, des signaux d’urgence ou autres. Quand plusieurs pavillons sont hissés, chaque drisse doit rester flottante jusqu’à ce que le destinataire ait communiqué sa réponse.
Que dit la réglementation ?
Pour passer un permis bateau, il faut connaître certains signaux dont ceux de détresse. Toutefois, il n'est pas obligatoire de posséder un code maritime complet à bord. Seuls le N, le C (qui correspondent à une demande d'assistance) doivent être présents à bord.Le pavillon national est lui aussi obligatoire. Ce sont les couleurs permettant d'identifier la nationalité du navire.
D'autres pavillons peuvent être utiles. Ainsi, en navigation de plaisance, lors de la pratique d’activités de plongée ou de chasse sous-marine à partir du bateau, il faut monter le pavillon Alpha (blanc et bleu à échancrure) ; les autres bateaux sont prévenus qu’ils doivent passer au moins à 100 mètres.
Les signaux et leur signification
Le Code international est composé de flottants de différentes formes. Les flottants regroupent les pavillons (pavillons alphabétiques), les flammes (flammes du code ou numériques) et les triangles (les substituts). Chaque flottant peut être utilisé de différentes manières. Il peut remplacer une lettre ou un chiffre, avoir une signification propre. Plusieurs flottants peuvent être utilisés en combinaison.Quand le pavillon se réfère au club nautique du bateau, c’est un guidon.
Les pavillons alphabétiques
Ce sont des pavillons carrés avec une éventuelle échancrure. Chacun correspond à une lettre de l’alphabet mais cette lettre est représentée par des couleurs et des formes. Ils permettent de signaler les situations les plus urgentes ou les plus fréquentes.- A (Alpha) : J’ai un scaphandrier en plongée, gardez vos distances et passez à faible allure.
- B (Bravo) : Je charge ou décharge ou je transporte des marchandises dangereuses.
- C (Charlie) : Oui, réponse affirmative, ou groupe qui précède doit être compris comme une affirmation.
- D (Delta) : Ne me gênez pas, je manœuvre avec difficulté.
- E (Echo) : Je viens sur tribord.
- F (Foxtrot) : Je suis désemparé, communiquez avec moi.
- G (Golf) : J’ai besoin d’un pilote. S’il s’agit d’un bateau de pêche : Je relève mes filets.
- H (Hôtel) : J’ai un pilote à bord.
- I (India) : Je viens sur bâbord.
- J (Juliet) : Tenez-vous à distance, j’ai un incendie à bord et je transporte des marchandises dangereuses ou j’ai une fuite de substances dangereuses.
- K (Kilo) : Je désire communiquer avec vous ou je vous invite à transmettre.
- L (Lima) : Stoppez votre navire immédiatement.
- M (Mike) : Mon navire est stoppé et n’a plus d’erre.
- N (November) : Non (réponse négative) ou Signal qui précède doit être compris sous forme négative.
- O (Oscar) : Homme à la mer.
- P (Papa) : Au port, toutes les personnes doivent se présenter à bord, le navire va prendre la mer.
- Q (Quebec) : Mon navire est indemne, je demande la libre-pratique.
- R (Romeo) : Signal de procédure.
- S (Sierra) : Je bats en arrière.
- T (Tango) : Ne me gênez pas, je fais du chalutage jumelé.
- U (Uniform) : Vous courrez vers un danger.
- V (Victor) : Je demande assistance.
- W (Whiskey) : Demande d’assistance médicale.
- X (X-Ray) : Arrêtez vos manœuvres et veillez mes signaux.
- Y (Yankee) : Mon ancre chasse.
- Z (Zulu) : J’ai besoin d’un remorqueur ; pour un navire de pêche : je mets mes filets à l’eau.
Les combinaisons de deux lettres
Il est possible d’associer deux pavillons pour changer la signification. L’association principale est celle du N et du C pour signaler la détresse.- NC : Je suis en détresse
- ED : Votre signal de détresse a été compris
- QQ : J’ai des réponses positives aux questions de santé
- KP : Remorquez-moi au port
- FO : Je me tiens à côté de vous
- PM : Suivez-moi
- IR : Restez à l’écart
- JG : Je suis échoué
- NA : Navigation interdite
- KN : Je ne peux pas vous remorquer
- QL : Je suis en quarantaine
- VE : Je désinfecte mon navire
- JB : Il y a un danger d’explosion
- RS : Il est interdit de monter à bord
- UW : Je vous souhaite un bon voyage
Les flammes des chiffres
Les flammes numériques correspondent aux chiffres de 0 à 9. Ainsi, les dix flammes numériques du code marine international complètent les pavillons alphabétiques en apportant des informations supplémentaires. Un nombre correspond à un mot et un chiffre équivaut à une lettre. On épèle donc un nombre chiffre par chiffre.Les substituts
Les substituts sont des flottants en forme de triangle. À bord, il n’y a généralement qu’un seul jeu de pavillons donc, pour les doubler (CC, NN…), on utilise des substituts. On parle de premier substitut, 2e substitut, 3e substitut ou 4e substitut.Le premier substitut répète le signe flottant le plus élevé ou de la même classe… la dernière flamme, appelée « flamme de code » ou « aperçu », est utilisée par le navire destinataire pour « accuser réception » du message. Le navire émetteur hisse cet aperçu pour signaler que la transmission est terminée.
Photo : guide-plaisance-mobile.fr
Les signaux spéciaux
Il existe également des signaux spéciaux. Par exemple, le signal de trois flottants commençant par M. Ils correspondent à des signaux médicaux permettant de demander une assistance médicale ou de donner un avis médical.Parmi les autres marques spéciales, certaines ont la forme d’une flamme (PREP), d’un triangle (SPEED) ou d’un guidon (FLOTILA).
Les méthodes de transmission lumineux, sonores et autres
En plus des pavillons, il existe d’autres méthodes de transmission permettant aux différents navires de communiquer entre eux.Les moyens lumineux peuvent être imposés par la situation. Tous les navires doivent posséder un système permettant la transmission de signaux lumineux.
La transmission par moyens sonores consiste à utiliser des sifflets, sirènes, cornet de brume… C’est une transmission plus lente et certains ne doivent être utilisés qu’en cas d’extrême urgence et jamais dans des eaux très fréquentées. Le son peut être bref (une seconde) ou long (4 à 6 secondes).
Le radiotéléphone est un autre moyen de communication. La méthode d’appel est toujours la même et parfaitement codifiée.
Enfin, la transmission peut se faire à bras, avec ou sans pavillons, en utilisant le code Morse. Une certaine position des bras correspond à un point, une autre à un trait.
En savoir plus
Accessoires bateaux